Au secours, on m’a déconnectée !

Ou comment le fait d’être déconnectée s’est avéré être bénéfique.
Dans un monde où nous sommes connectés en permanence, ne plus pouvoir être en ligne nous semble être insupportable – on va rater tellement de choses si c’est leDéconnectée cas – et pourtant, la déconnection fait un bien fou ! 
Moi, c’est Monika, je fais partie de l’équipe de L’Optimisme, je suis celle qui vit en Nouvelle Zélande.
Je suis hyperactive, j’ai de la famille, des amis et des connaissances un peu partout dans le monde : Internet a été inventé pour moi ! Donc lorsqu’on me coupe de cette artère essentielle, j’ai l’impression de ne plus exister, de ne plus pouvoir m’exprimer, de ne plus savoir ce qu’il se passe… Très addict, j’ai donc dû apprendre à me sevrer !

  1. Les amis, les rencontres… – J’en étais arrivée au point d’inventer les apéros Skype ! C’est ludique pour garder le contact avec la famille et les amis des autres zones du monde, mais localement, c’est pathétique. Il faut dire que ça ne favorise pas vraiment le développement d’un réseau qu’il soit personnel ou professionnel ! Me donc voilà « forcée » de rencontrer des gens, des vrais ! 😉 Seront-ce des rencontres furtives ou s’agira-t-il de vrais amitiés, l’avenir nous le dira !

    2. La lecture : J’adore lire, mais sous prétexte de devoir être connectée 24/7, j’ai complètement délaissé mes livres. J’ai donc repris l’habitude d’ouvrir un bouquin. J’ai notamment lu « Osez l’optimisme » de Catherine.  Oui, je l’avais commencé à sa sortie, j’ai pris le temps de le finir… Je vous le conseille et Catherine peut vous confirmer que je suis (très) loin de ce type de lecture ! Il est plein de petits conseils qui vous facilitent une approche positive de la vie et vous permet d’avoir le sourire dès le matin !

    3. Le sport – ah oui, j’en avais entendu parler ! A ma décharge, Auckland, où je vis, est construite sur une cinquantaine de volcans et moi, je marche ! Donc je monte et je descends quotidiennement ! Mais, comme je l’ai dit en introduction, j’ai déménagé et me voilà bénéficiaire d’un club de gym et d’une piscine dans mon immeuble, endroits que d’ordinaire je regarde plutôt avec suspicion ! Mais voilà, je n’avais « rien d’autre à faire ». J’ai constaté que hormis un enfant, son père et deux autres hommes, j’étais la seule à les utiliser. Alors, autant en profiter, ce serait bête ! Et puis, le sport est bon, car il procure les fameuses endorphines, facilitant le bien-être.

    4. Le repos : Je suis matinale, mais avec le décalage horaire, je me couche (très) tard et ici, j’ai du mal à me lever aux aurores ! Eh bien, lorsqu’on est déconnecté, on n’a plus de distractions (je n’ai jamais eu de télévision) ! On peut donc se coucher relativement tôt et se lever avec les premiers rayons (voire largement avant) de soleil. Reposée, on profite pleinement de la journée ! Par exemple cela me permet d’écrire cet article (avant jamais je n’aurais pris le temps de me poser pour rédiger quelque chose en dehors d’une prose quelconque pour un email…).

    5. L’ennui : Je me suis ennuyée ! Nombreux sont les scientifiques, médecins, psychologues… qui estiment que le cerveau à besoin d’un temps off pour pouvoir assimiler toutes les informations reçues quotidiennement et se régénérer. Là, il a eu sa dose et cela fait du bien !

    Découverte

    6. La découverte & l’inspiration : J’aime découvrir de nouvelles choses. Lorsqu’on est en ligne en permanence, on découvre énormément de nouveautés, mais virtuellement, vécues et inventées par d’autres ! Là, j’ai pu me balader, profiter du beau temps, voir des expos, marcher la tête en l’air (meilleure technique pour découvrir une ville et son architecture, je trouve)… Découvrir simplement et avoir de l’inspiration… Pour L’Optimisme notamment.

    Conclusion, je suis à nouveau en ligne – la preuve, je publie cet article 😉 – et ravie de l’être, mais je vais désormais m’accorder au moins 24h par semaine où Internet sera éteint et échanger, découvrir, donner, rêver… Bref, je vais me créer des expériences, car ne sont-ce pas ces dernières qui nous enrichissent le plus et dont nous nous souviendrons ? Je vous conseille vivement de vous aussi vous déconnecter de temps à autre (une fois que vous aurez lu les derniers articles de L’Optimisme, bien sûr ! ;)). Vous verrez, passé l’angoisse du manque, cela vous fera tellement de bien et vous permettra de déstresser un peu voire beaucoup !

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