Kevin : créer un jeu pour la gestion des conflits…

kévin

C’est dans le cadre de notre club professionnel (www.loptimisme.pro) que nous avons rencontré Kevin Bertrand. Ce jeune diplômé, passionné par les sujets liés à l’éducation développe un jeu pour la gestion des conflits. Rencontre.

Kevin, peux-tu nous parler de ton parcours ? 

Je suis jeune diplômé dans le management de l’innovation. J’ai un temps vécu au Canada. Là-bas j’ai déconstruit tous les schémas que mon éducation avait plantés et j’ai commencé à me passionner pour ce sujet. Par ailleurs, depuis des années, je suis professeur de tennis pour les enfants : les sujets liés à la transmission et à la pédagogie m’ont toujours questionné. C’est donc naturellement que je suis maintenant en charge des projets liés à l’éducation chez Kaperli, une entreprise implantée à Valence.

Ton métier est donc de développer des jeux ?

Exactement. On oublie souvent que le jeu est un moyen extraordinaire pour arriver à atteindre un objectif pédagogique. Par exemple, le dernier jeu que j’ai édité chez Kaperli est un jeu contre la discrimination proposé par des jeunes du conseil départemental. Ils l’ont inventé pour permettre à chacun de s’exprimer sur le sujet. Plutôt qu’inviter une personnalité à venir sensibiliser une classe pas forcément attentive, on passe par le jeu. Il est articulé de telle façon qu’il capte l’attention et permet des échanges et des réflexions vis-à-vis des discriminations. On peut inventer des jeux sur tous les sujets !

Comment créé-t-on un jeu ? 

Il existe deux types de jeux : ceux pour le pur divertissement et ceux que nous inventons en partant d’un objectif ou d’un problème à résoudre. Parfois nous co-construisons avec ceux qui nous commandent le jeu, parfois nous répondons à une attente. Nous utilisons une méthodologie bien précise : définir l’objectif du jeu, son périmètre, les sous-objectifs, les outils…

Vous lancez actuellement une campagne de crowdfunding pour « le Sacré fou du roi »

Kaperli

Effectivement, en avril nous avons organisé un atelier au sein du Club professionnel de l’Optimisme à Lyon. En travaillant en intelligence collective, nous avons identifié un besoin concernant la gestion des conflits que les salariés vivaient dans le domaine professionnel mais aussi personnel. Nous avons posé ensemble les bases du jeu. Nous avons ensuite développé le jeu chez Kaperli.

Un jeu peut-il vraiment accompagner la gestion des conflits ?

On a souvent tendance à laisser de côté les conflits, pourtant ils nous rongent. Ou alors on ne sait tout simplement pas comment s’en défaire. Le jeu « Sacré fou du roi » est un outil qui permet de traiter les émotions qui nous envahissent, de revoir nos jugements et d’avancer. L’enjeu est d’éviter d’attendre que l’autre change et d’essayer de comprendre ce que le conflit m’apprend sur moi.

Comment fonctionne le jeu ?

Le concept est simple : il y a celui qui vit un conflit, le roi. Autour de lui, il y a les « courtisans », des personnes extérieures au conflit qui vont aider le roi à cheminer et à comprendre ce qu’il se passe pour lui. Évidemment, les joueurs n’ont rien à voir avec le conflit. Nous avons travaillé avec Rémy Gaillard, médiateur en communication non violente pour élaborer un processus à l’intérieur du jeu.

Aujourd’hui votre campagne Ulule marche très bien, sais-tu qui pré-commande le jeu ?

Toutes sortes de personnes. Il y a des coachs et des formateurs qui vont s’en servir comme outil dans leur quotidien. Des responsables des ressources humaines achètent également le « Sacré fou du roi » pour l’interne et des personnalités du monde de l’éducation vont l’utiliser à des fins pédagogiques. Et bien sûr, des particuliers. Tout le monde est concerné par la gestion des conflits.

fou du roi

Pour pré-commander le jeu, vous pouvez vous rendre sur Ulule via ce lien. Le jeu est fabriqué en France dans des entreprises de la Drôme.

 

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