L'importance d'incarner ce que l'on enseigne, témoignage de Johanna

J’ai passé des années à vouloir convaincre, expliquer, démontrer, faire comprendre… L’autre ne comprend que ce qu’il peut comprendre (en fonction de ses souffrances, de ses blessures,…), et c’est normal ! Un même sujet expliqué de la même façon à deux personnes différentes n’aura jamais le même résultat. Voici mes conseils pour incarner ce que l’on veut enseigner. 

Comme dit mon père : « On ne dispose que de sa propre intelligence pour pouvoir juger et comprendre » J’aime cette phrase ! Prenez le temps de la relire. C’est un joli moyen de dire que « l’on est toujours le con d’un autre ».

Et pour autant… peut-on réellement juger l’autre comme étant « bête » parce qu’il ne comprend pas quelque chose ? Peut-on juger un bébé qui ne sait pas mâcher un steak comme étant bête ? Bien sur que non ! Il n’a juste pas de dents. Il y a un temps pour tout.

Rien ne sert de vouloir expliquer ou même convaincre. C’est en étant et en incarnant ce que vous souhaitez voir dans le monde que les autres changeront.

N’enseigne que ce que tu incarnes ! Pourquoi se répéter plusieurs fois cette phrase ? 

Simplement parce qu’il est impossible de transmettre de l’amour lorsque l’on incarne la haine ou la colère.

Dans ma propre démarche de changement, je suis passée par une thérapie de plusieurs années, je me suis soignée moi-même et encore au quotidien, je tends à m’observer pour chercher à aimer chaque part qui souffre encore.

« On ne peut pas faire couler de l’eau propre si le tuyau est sale ».

Je pense que celui qui est en évolution cherche en son guide quelqu’un exempt de toute souffrance, mais … qui peut se targuer de cela ?  L’abbé pierre disait qu’il ne faut pas attendre d’être parfait pour commencer quelque chose de bien, et je suis entièrement d’accord ! Mais il est très important de ne pas faire croire à celui que l’on conseille que nous, thérapeute ou guide, ou ami que n’avons plus rien à travailler.

L’observation de soi est la clef. On ne peut pas changer sans s’observer. De l’observation naît la compréhension, et de la compréhension naît la compassion et l’amour. N’avez vous jamais remarqué que pour accepter une situation, il vous faut la comprendre ?

Merci à Johanna, une de nos lectrices, pour son beau témoignage. Vous avez des conseils à nous partager ? Envoyez-nous un message à etsionsouriait@loptimisme.com

Commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Loading…

0
Les sourires sont contagieux

VIDEO : les sourires sont contagieux, à nous de jouer

CHO responsable du bonheur

CHO : responsable du bonheur, un métier loin de l'image que l'on s'en fait